Présentation générale du Bénin

Présentation générale du Bénin

Crédit photo : journal adjinakou

Site de publication : PopulationData.net

Type de publication : Fiche pays

Date de publication : Mars 2020

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Nom officiel République du Bénin
Nom propre Bénin
Continent Afrique
Sous-continent Afrique subsaharienne
Population (palmarès : 83e) 11 496 140 habitants (2018)
Croissance démographique 2,77 % / an
Superficie 114 763 km²
Densité 100,17 habitants / km²
PIB (palmarès : 148e) 10,359 milliards $USD (2018)
PIB/habitant (palmarès) 902 $USD (2018)
Croissance du PIB 6,90 % / an (2018)
Espérance de vie (palmarès) 61,50 ans (2018)
Taux de natalité 36,40 ‰ (2013)
Indice de fécondité 4,80 enfants / femme (2013)
Taux de mortalité (palmarès) 8,50 ‰ (2013)
Taux de mortalité infantile (palmarès) 68,10 ‰ (2013)
Taux d’alphabétisation 52,55 % (2015)
Langues officielles Français
Monnaie Franc CFA (XOF)
IDH (palmarès : 201e) 0,520 / 1 (2018)
IPE (palmarès) 38,17 (2018)
Nature de l’État République
Chef de l’État Président Patrice Talon
Fête nationale 1er août (indépendance de 1960)
Codes ISO BJ, BEN
Gentilé Béninoise, Béninois
Touristes (palmarès) 267 000 personnes (2016)

 

Le Bénin est un pays d’Afrique de l’Ouest, qui s’étend sur 700 kilomètres de long, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Le pays fait partie de la CEDEAO et de la Francophonie, et a comme voisins le Togo à l’ouest, le Nigéria à l’est, et au nord le Niger et le Burkina Faso.

Depuis quelques années, la population la plus pauvre, celle des campagnes, se rue vers les villes et fait gonfler de manière importante la taille des grandes villes, et notamment celle des métropoles de la côte.

Certaines villes autrefois gros bourgs perdus dans la brousse ont aujourd’hui plusieurs centaines de milliers d’habitants, pour lesquels les équipements de base n’existent pas. L’eau, les égouts, les routes, les services d’éducation, de santé etc. sont défaillants et même souvent inexistants. Les dirigeants sont débordés par le phénomène de l’urbanisation, qui se généralise d’ailleurs en Afrique.

Les populations les plus défavorisées viennent chercher du travail en ville, travail qu’elles ne trouvent pas toujours. Les bidonvilles qui enserrent la plus grande ville du pays, Cotonou, gonflent de manière exponentielle. Cotonou est désormais une grande aire urbaine de plus de 2,4 millions d’habitants, et sa population qui croît à un rythme effréné (+4,8 %/an) entraîne des problèmes de pollution, de sécurité, de distribution et d’épuration de l’eau, etc.


Histoire et géographie du Bénin 

Site de publication : Présidence du Bénin

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Aux origines, la terre de l’actuel Bénin était occupée par plusieurs royaumes. Les plus en vue s’appelaient Danhomé (Abomey), Xogbonou (Porto-Novo), Allada, Nikki, Kouandé, Kandi… Les premiers souverains d’Abomey et de Porto-Novo sont issus de la migration Adja-Fon, venue du Togo voisin (Tado). Les autres peuples proviennent de l’actuel Nigéria, Niger ou Burkina-Faso. Ainsi, le pays était jadis un foyer de civilisations anciennes et brillantes, bâties autour de ces royaumes : des cités-États.

Ces entités politiques, bien structurées, étaient pourvues de centres urbains fonctionnels. Elles avaient développé un commerce local, basé dès le XVIIe siècle sur la traite des esclaves, puis sur celle du palmier à huile après l’abolition du commerce négrier en 1807.

Cette économie de traite a favorisé l’installation, le long de la côte (surnommée « Côte des esclaves »), de comptoirs commerciaux contrôlés par les Anglais, les Danois, les Portugais et quelques Français. En 1704, la France est autorisée à construire un port à Ouidah tandis qu’en 1752, les Portugais découvraient Porto-Novo.

En 1863, le premier protectorat français est établi avec le roi Toffa de Porto-Novo qui recherche de l’aide face aux prétentions du roi d’Abomey et attaques des Anglais implantés à Lagos. La même année, Glèlè, roi d’Abomey, autorise les Français à s’établir à Cotonou. En 1882, le souverain du royaume de Porto-Novo signe un nouvel accord de protectorat avec la France qui envoie un « résident français » chargé d’assister le roi.

En 1894, les Français, vainqueurs des rois locaux, ont créé la colonie du Dahomey et dépendances. Le territoire prend le nom du royaume le plus prépondérant et le plus résistant à l’occupation étrangère : Danhomé avec son légendaire roi Béhanzin.

Proclamé République le 4 décembre 1958, le Bénin a accédé à la souveraineté internationale le 1er août 1960, sous le nom du Dahomey. Le pays est connu pour « l’exemplarité » de son processus démocratique entamé en février 1990, suite à la Conférence nationale des forces vives. Depuis lors, plusieurs élections présidentielles, législatives et locales ont sanctionné la dévolution du pouvoir politique. En quinze ans, le libéralisme politique a généré trois alternances au faîte de l’État.

Il a connu véritablement deux vagues de démocratisation, couronnées d’élections dont sont issus les gouvernants. La première remonte à l’aube de l’indépendance avec les élections générales de décembre 1960. Cette période reste marquée par l’inachèvement du mandat du président de la République, balayé par un coup d’État militaire en 1963.

En outre, la vie politique souffrait du monolithisme, car très rapidement le nouveau président a inspiré la fusion des partis politiques en un seul officiel : le Parti Dahoméen de l’Unité (PDU). La deuxième vague de démocratisation est en cours depuis février 1990. Sa spécificité est qu’elle s’inscrit dans la durée et permet une stabilité des institutions démocratiques.

Plus globalement, l’histoire politique contemporaine du pays peut être séquencée en trois temps majeurs : le temps de l’instabilité politique, le temps militaro-marxiste, et le temps du Renouveau démocratique.

Le temps de l’instabilité politique marqua les douze premières années de l’indépendance. Une série de coups d’État se suivaient jusqu’en 1970, valant au pays le nom « d’enfant malade de l’Afrique ». L’acte fondateur de cette instabilité est le putsch du colonel Christophe Soglo qui renversa le 28 octobre 1963 Hubert MAGA, le père de l’indépendance, démocratiquement élu.

En effet, avec la nouvelle Constitution adoptée en novembre 1960, les élections générales, tenues le 11 décembre suivant, ont consacré le maintien d’Hubert Maga au pouvoir. Mais profitant des troubles sociaux dans le pays, l’armée prit le pouvoir en 1963. Trois mois après, la gestion du pays fut confiée à un gouvernement civil.

Sourou Migan Apithy devint président de la République et Justin Ahomadégbé son Premier Ministre et vice-président. Une nouvelle Constitution fut adoptée par référendum le 5 janvier 1964. Mais ces deux dirigeants du gouvernement n’arrivaient pas à accorder leurs violons. Le 1er décembre 1965, l’armée les força à démissionner. Pour autant, les civils conservaient le pouvoir. Il échut au président de l’Assemblée nationale, Taïrou Congacou. Peu satisfait de sa gouvernance, Christophe Soglo, devenu général, propulsa à nouveau l’armée au devant de la scène.

Le 22 décembre 1965, il se proclama président de la République de facto. Il fut renversé à son tour par les jeunes officiers militaires le 17 décembre 1967. Le Commandant Maurice Kouandété, cerveau du coup d’État, confia trois jours après les destinées du pays au chef de l’Armée, le lieutenant-colonel Alphonse Alley.

En mai 1968, des élections présidentielles sont organisées par les officiers afin de remettre à nouveau le sceptre du Dahomey à une autorité civile. Cependant, les trois leaders politiques traditionnels du pays qu’étaient Hubert Maga, Sourou Migan Apithy et Justin Ahomadégbé ne sont pas autorisés à se présenter. Ils appelaient alors au boycott de ces élections.

En leur absence, un inconnu fut porté par le peuple. Seulement, le candidat élu, le docteur Basile Adjou Moumouni donnait du grain à moudre aux militaires. Fonctionnaire international de l’Organisation mondiale de la Santé en poste à Brazzaville, le chef de l’État élu n’était pas du sérail politique et ne rassurait pas les militaires. Ces derniers nourrissaient certainement des inquiétudes quant au maintien de leurs privilèges.

Ce faisant, les militaires prétextaient de la faible participation pour annuler le résultat de ces élections. Dans la foulée, face aux pressions, le 17 juillet 1968, ils installèrent un civil de rechange à la Présidence : Émile Derlin Zinsou. Le nouveau chef de l’État, ancien élu à l’Assemblée de l’Union française, était en réalité le quatrième ténor politique du pays. Habitué de la vie politique dahoméenne, il faisait le consensus au sein du Comité Militaire Révolutionnaire (CMR).

Les vieux démons habitant toujours l’Armée, elle s’invitait  à nouveau sous les feux de la rampe. Le colonel Maurice Kouandété éjecta Emile Zinsou du pouvoir le 12 décembre 1969. Comme à son habitude, il ne dirigea pas le pays. Il en confia la gestion à un autre officier, le lieutenant-colonel Paul Emile de Souza. Les militaires s’engagèrent en mai 1970 à quitter la tête de l’Exécutif. Pour conjurer le sort de l’instabilité, une nouvelle formule fut trouvée : une présidence tournante fut instaurée. Elle consistait en la formation d’un gouvernement dirigé à tour de rôle par les trois principaux acteurs politiques civils : Maga, Apithy et Ahomadégbé.

Les trois leaders politiques du pays, solidement ancrés électoralement à une région, devraient se succéder à la magistrature suprême tous les deux ans. À la fin du mandat d’Hubert Maga en mai 1972, Justin Ahomadégbé prit le relais. Mais la formule ne fit pas longtemps recette. Le 26 octobre 1972, l’Armée s’empara à nouveau du pouvoir, avec le chef de Bataillon Mathieu Kérékou. Il balaya ce triumvirat, raillé comme un « monstre à trois têtes ». C’est le début du deuxième temps politique fort du pays.

Le deuxième temps, militaro-marxiste, s’étale de cette prise de pouvoir à la Conférence nationale de février 1990. En 1975, le gouvernement militaire opéra des choix stratégiques et idéologiques décisifs. La République du Dahomey est rebaptisée République populaire du Bénin. Elle proclama son adhésion à l’économie socialiste d’orientation marxiste-léniniste. Le pays fut drapé d’une chape dictatoriale. Plusieurs opposants sont assassinés, torturés et exilés. À partir du milieu des années 1980, le pouvoir est acculé par une conjoncture économique sans précédent et qui dérive d’une série de facteurs : la morosité internationale, la gabegie, la concussion, et l’impéritie.

En banqueroute, l’État cessa de payer les salaires. Face à cette situation nourrie par les idéologues du Parti communiste du Dahomey, la rue gronda par des manifestations protestataires. Désarmée, la junte militaro-marxiste se résigna à opérer des réformes politiques, économiques, et sociales. Le 06 décembre 1989, elle abandonna le socialisme comme orientation idéologique de l’État et convoqua une Conférence nationale. De plus, les condamnés politiques furent amnistiés et pouvaient rentrer pour participer à ces « États généraux » annoncés pour le mois de février.

Le temps du Renouveau démocratique, consacré par cette grand-messe des forces vives de la Nation, est toujours en cours. Du 19 au 28 février 1990, la Conférence nationale réunit plus d’un demi millier de délégués des différentes composantes du pays à l’hôtel PLM Alédjo sous la présidence de Monseigneur Isidore de Souza.

Deux principales décisions en sont issues. La première instaura le libéralisme économique et politique, la démocratie et l’État de droit. La deuxième nomma un Premier ministre pour seconder le général Mathieu Kérékou maintenu à la présidence, mais vidé de l’essentiel de ses prérogatives. Un vent de renouveau démocratique enveloppa le Bénin.

Le Premier ministre nommé par la Conférence nationale, Nicéphore Soglo, administrateur de la Banque mondiale, est chargé de conduire le gouvernement de la période transitoire. Ce gouvernement a pour mission de mettre en œuvre les principales mesures devant conduire à l’adoption d’une nouvelle Constitution et à l’organisation des élections générales. Contrairement aux autres expériences transitoires des pays de la sous-région, les deux acteurs principaux de cette période, le président Mathieu Kérékou et le Premier ministre Nicéphore Soglo, ont su jouer loyalement leur partition et accorder leurs violons pendant les douze mois de sa durée.

Le 11 décembre 1990, une nouvelle loi fondamentale, celle de la Ve République, fut promulguée après son adoption par voie référendaire. Elle reflète bien les décisions de la Conférence nationale. Elle a pour trame la démocratie et l’État de droit. Elle opte pour un régime républicain présidentiel avec séparation des trois pouvoirs : l’exécutif, le législatif, et le judiciaire.

Trois mois plus tard, les élections législatives et présidentielles sanctionnent la fin de la période de transition. La nouvelle Assemblée nationale, monocamérale, est élue pour quatre ans. Elle est présidée par Maître Adrien Houngbédji, avocat et ancien exilé politique.

Au deuxième tour des présidentielles, Nicéphore Soglo triomphe de Mathieu Kérékou. Mais en 1996, il dut céder son fauteuil présidentiel à Mathieu Kérékou au terme des élections présidentielles. Cinq ans plus tard, les Béninois accordent à nouveau leur confiance au général Mathieu Kérékou.

En 2006, en l’absence de Mathieu Kérékou et de Nicéphore Soglo, le jeu politique devient plus ouvert. Le premier tour des élections s’est tenu le 5 mars 2006. Vingt six candidats briguaient la magistrature suprême : des habitués et de nouveaux venus. Parmi eux, Adrien Houngbédji et Bruno Amoussou, tous deux anciens ministres de Kérékou et anciens présidents de l’Assemblée nationale.

Contre toute attente, c’est Boni Yayi, dépeint par ses adversaires comme l’émanation d’ « une génération spontanée en politique », qui ravit la vedette à ces derniers. Il emporta la décision finale avec plus de 75% des suffrages exprimés. L’année suivante, ses partisans réunis au sein des Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (FCBE) gagnèrent les législatives. Dans la foulée, le président de l’Assemblée nationale élu Mathurin Nago est issu de ce mouvement.

Deux principaux acteurs émergent alors au sein de la classe politique béninoise : le président de la République Boni Yayi et son challenger du second tour, Adrien Houngbédji, qui fait office de « principal opposant » au pouvoir.

En 2011, Boni Yayi est réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la Présidence de la République, et ce dès le premier tour des élections présidentielles.

En mars 2016, le peuple béninois porte son choix sur le président Patrice TALON à l’issue du 2ème tour de la présidentielle. Le 06 avril 2016, le président Patrice TALON prête serment et prend les rênes du pouvoir.

Géographie 

Le Bénin est situé en Afrique de l’Ouest dans la zone tropicale entre l’équateur et le tropique du Cancer (entre les parallèles 6°30’ et 12°30’ de latitude nord et les méridiens 1° et 30°40’ de longitude est).

Il est limité :

  • au nord par la République du Niger sur 277 km avec 120 km délimités par le fleuve Niger ;
  • au nord-ouest par le Burkina Faso (sur 386 km) ;
  • à l’ouest par le Togo (sur 651 km),
  • à l’est par le Nigeria (sur 809 km) ;
  • et au sud par l’océan Atlantique (sur 121 km).

Du nord au sud, il s’étend sur 700 Km; la largeur varie de 125 Km (le long de la côte) à 325 Km (à la latitude Tanguiéta-Ségbana).

Le pays est assez plat. On distingue cinq (05) régions naturelles :

  • Une bande côtière, basse et sablonneuse, limitée par des lagunes (cocoteraies) ;
  • Une plaine centrale, vallonnée et monotone, qui s’élève progressivement de 200 à 400 m du sud vers le nord aux environs de Nikki puis s’abaisse jusqu’à la vallée du Niger et au bassin de Kandi. Le bassin de Kandi au nord-est se présente comme une plaine drainée par la rivière Sota et ses affluents qui coulent dans des vallons très évasés ;
  • La chaîne de l’Atacora au nord-ouest, où se situe le point culminant du pays, le mont Aledjo (658m);
  • La vaste plaine du Gourma à l’extrême nord-ouest, entre l’Atacora et la frontière avec le Burkina Faso et le Togo.
  • La savane humide occupe la majeure partie du pays. Quelques îlots de forêt primaire subsistent dans le Sud et le Centre. Des cultures, des zones marécageuses et l’immense palmeraie du Bas-Bénin occupent le reste du territoire.

Le Climat

Le Bénin possède deux (02) types de climat :

Au sud, un climat équatorial avec une forte humidité. Alternance de saisons sèches (de novembre à mars et de mi-juillet à mi-septembre) et de saisons des pluies (d’avril à mi-juillet et de mi-septembre à octobre).

Au centre et au nord, un climat tropical. Une saison sèche de novembre à avril et une saison des pluies de juin à septembre.

L’harmattan, vent chaud et sec en provenance du Sahara, souffle sur toute l’étendue du territoire pendant la saison sèche.

À Cotonou, les températures ont une faible amplitude : les maximales varient de 28 à 32°C et les minimales de 23 à 26°C. La pluviométrie annuelle dans cette ville est de 1245 mm.

Le relief du Bénin est peu accidenté et comprend :

  • une région côtière, basse et sablonneuse limitée par des lagunes;
  • un plateau d’argile ferrugineux ;
  • un plateau silico-argileux, parsemé de quelques sous-bois;
  • au nord-ouest, le massif de l’Atacora (800 mètres);
  • au nord-est, les plaines du Niger, silico-argileuses très fertiles.

Hydrographie du Bénin

Plusieurs cours d’eau traversent le pays.

Le bassin béninois du fleuve Niger qui comprend les rivières :

  • le Mékrou : 480 km;
  • l’Alibori : 427 km;
  • la Sota: 254 km;
  • et la Pendjari.

Le bassin de la Volta qui comprend :

  • le Pendjari (420 km) ;
  • le Perma.

Le bassin du Mono-Couffo qui comprend :

  • le Couffo : fleuve de 190 km (dont 170km au Bénin), et qui se jette dans la lagune Ahémé qui, elle-même, se jette dans l’océan Atlantique ;
  • le Mono : avec ses 500 km, il sert de frontière entre le Bénin et le Togo sur son cours inférieur et se jette ensuite dans l’océan Atlantique.

Le bassin de l’Ouémé : avec ses 608 km, l’Ouémé se jette dans la lagune Nokoué et utilise les chenaux de Lagos et de Cotonou pour communiquer avec l’océan Atlantique.

On compte aussi plusieurs plans d’eau dans le sud à savoir:

  • le lac Nokoué : 138 km2;
  • le lac Ahémé : 78 Km2;
  • et la lagune de Porto-Novo : 35 km2.

La Végétation et la faune

Trois (03) types de végétation caractérisent le Bénin:

  • la savane arborée dans les régions soudanaises du Nord ;
  • la savane au Centre avec des essences comme l’Acajou, l’Iroko, la Samba ;
  • et la forêt au Sud et au Moyen Bénin.

Quant à la faune, on distingue deux (02) parcs nationaux au Nord:

  • le parc Pendjari : 275.000 ha;
  • le parc «W»: 502.000 ha.

On y rencontre des éléphants, des buffles, des hippopotames, des lions, des guépards, des caïmans, des antilopes, des oiseaux, des singes, des reptiles, des léopards, des insectes, etc.

Présentation du Bénin, France diplomatie, 2020

Site de publication : France Diplomatie

Type de publication : Fiche pays

Date de publication : Juillet 2020

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Données générales

Nom officiel : République du Bénin
Nature du régime : République
Chef de l’État et du gouvernement : Patrice Talon (élu le 20 mars 2016)

 

Données géographiques

Superficie : 112 622 km²
Capitale officielle : Porto-Novo
Villes principales : Cotonou, Djougou, Parakou, Abomey
Langue officielle : français
Langue(s) courante(s) : français, fon, yoruba
Monnaie : Franc CFA
Fête nationale : 1er août (proclamation de l’indépendance en 1960)

 

Données démographiques

Population (2019) : 11,7 millions
Densité (2017) : 102 habitants/km²
Taux de croissance démographique (2017) : 2,75 % par an
Espérance de vie (2017) : 61,2 ans
Taux d’alphabétisation des adultes (2012) : 32,9 %
Religion(s) : vaudou, christianisme, islam, autres
Indice de développement humain (2018) : 163e sur 189 pays

 


 

Présentation du pays d’accueil, France Volontaires, 2021

Site de publication : France Volontaires

Type de publication : Fiche pays

Date de publication : 2021

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Etat d’Afrique de l’Ouest ayant une superficie de 112 622 km2, le Bénin est situé en bordure du Golfe de Guinée, face à l’Océan Atlantique. Compris entre le Togo à l’Ouest, et le Nigeria à l’Est, le pays est bordé par le Burkina-Faso et le Niger au Nord. Le Bénin constitue une voie de désenclavement pour les pays du Sahel.

Le Bénin en quelques mots

Un relief peu accidenté

Peu accidenté, le relief est essentiellement constitué de plaines et de plateaux s’inclinant progressivement en direction de la côte vers le sud. On peut distinguer cinq régions naturelles :

  • Une plaine côtière, basse et sablonneuse, caractérisée par la présence de nombreux marécages, lacs et lagunes (lac de Nokoué et lagune de Porto-Novo).
  • Un plateau d’argile ferrugineux
  • Un plateau silico-argileux, parsemé de quelques sous-bois.
  • Au Nord-Ouest, le massif de l’Atacora, seule région élevée du pays mais dont le point culminant atteint seulement 658m.
  • Au Nord-Est, les plaines du Niger silico-argileuses très fertiles.

Trois principaux fleuves traversent le territoire du nord au sud :

  • L’Ouémé (400 km de long, dont 200 km navigables)
  • Le Mono (350 km dont 100 km navigables)
  • Le Couffo (125 km)

Un climat chaud et humide

Le climat du Bénin est globalement chaud et humide : Températures : de 21° à 35°C au Sud ; jusqu’à 38°C au Nord ; Taux d’humidité : de 40 à 90 %. Le harmattan, un vent desséchant souvent chargé de poussières, souffle entre décembre et février.

On distingue traditionnellement deux zones climatiques :

  • Au sud, influencé par l’Alizé maritime (mousson), le climat subéquatorial de type guinéen (à quatre saisons) est caractérisé par une forte humidité et l’existence de deux saisons pluvieuses (avril-juillet et mi-septembre-octobre).
  • Au Nord, influencé par l’Alizé continental (harmattan), le climat tropical de type soudanien est caractérisé par des températures plus élevées, une moindre humidité, des précipitations annuelles faibles (900 mm) et l’alternance de seulement deux saisons : une saison sèche de novembre à mai et une saison pluvieuse de mai à octobre.

Une végétation de mangrove occupe les marécages littoraux et une immense palmeraie borde la côte. La forêt dense et très dégradée, demeure présente au sud sous forme d’îlots épars ou de forêt galerie, mais elle s’est raréfiée dans le centre du pays au profit de la savane. Celle-ci couvre les régions du Nord et du Centre, riches d’une importante faune diversifiée (éléphants, buffles, lions…) et protégée dans deux réserves (parcs de la Pendjari et du W).

Trois groupes de populations et régions culturelles

Trois régions doivent être distinguées, dominée chacune par un groupe principal :

  • Au sud et au centre : les Fon appartiennent à l’aire culturelle des Adjatado, à laquelle sont également apparentés les Mahi, les Sahoué, les Ouatchi, les Gun, les Aïzo, etc…. Les Fon, qui ont fondé le puissant royaume d’Abomey, dépassent par leur nombre toutes les autres ethnies du Bénin. Constituant à eux seuls 28% de la population, ils dominent l’appareil administratif et militaire. Les Gun (12% de la population béninoise) sont majoritaires à Porto-Novo. Le Département du Mono est peuplé des Adja (10% de la population ) qui parlent toutefois un dialecte distinct du Fon.
  • Au sud-est et centre-est : les Yoruba sont originaires de l’actuel Nigéria, mais, implantés de façon très ancienne, ne sont pas des étrangers au Bénin. Ils forment 12% de la population. Les Afro-Brésiliens, parmi lesquels on trouve à la fois des descendants mulâtres de commerçants Brésiliens et d’anciens esclaves revenus du Brésil, ont longtemps – avant la diffusion de l’enseignement – constitué une classe distincte d’ »évolués ». Dans leur majorité d’origine Yoruba, ils continuent aujourd’hui à se rattacher à ce groupe.
  • Au nord : les populations qui vivent dans le septentrion sont en revanche bien distinctes de celles du Sud. Au nord-est, dans le Borgou, les Bariba, groupe le plus nombreux, constituent 10% de la population béninoise. Ils étaient organisés en royaumes féodaux. Même si cette région est homogène sur le plan ethnique, elle n’a jamais constitué un véritable Etat. Le long du fleuve Niger, on trouve les Dendi.

 


Bénin : Présentation, Société générale, 2021

Site de publication : Société générale

Type de publication : Fiche pays

Date de publication : 2021

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Démographie

Population totale : 11.801.151

Accroissement naturel : 2,7%

Population urbaine : 47,9%

Densité : 102 habitants/km²

Age moyen : 18,0 ans

L’espérance de vie en années : Homme : 59,9 et Femme : 63,0

Taux d’activité : 71,7% (Source : OIT, Laborstat – Yearly Statistics, 2017)

Origines ethniques : Fon, environ 40%, Adja environ 15%, Yoruba environ 12%, Bariba environ 9%, Peulh environ 7%, Ottamari environ 6%, Yoa-Lokpa environ 4%, Dendi environ 3%, autres environ 4% (incluant européens).

Religion : Chrétiens 42,8%, Musulmans 24,4%, Vodouns 17,3%, autres 15,5%

Taux d’alphabétisation : 34,7%

Politique

  • Chefs de gouvernement

Président: Patrice TALON (depuis le 6 avril 2016) – le président est à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement.

  • Les prochaines élections

Présidentielle: 2021 ; Assemblée nationale: 2023

  • Main Political Parties

Le Bénin est officiellement un pays multipartite, mais les partis d’opposition n’ont aucune chance réelle de prendre le pouvoir. Aux élections de 2019, bien que l’opposition ait eu l’intention de former un seul bloc pour participer, seuls deux blocs ont été enregistrés pour contester les élections – le Bloc républicain et l’Union progressiste, tous deux liés au président Patrice Talon. La commission électorale a rejeté les candidatures de cinq groupes d’opposition, le Parti du Renouveau Démocratique (PRD, centre-gauche), Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE, libéral), l’Union pour le Développement du Bénin, Moele-Bénin et l’Union Sociale Libérale.

  • Nature de l’Etat

République Démocratique.

  • Le pouvoir exécutif

Le Président de la République est élu pour un mandat de cinq ans au suffrage universel à scrutin majoritaire uninominal en deux tours, pour un maximum de deux mandats (consécutifs ou non). Il est le chef de l’État, le titulaire du pouvoir exécutif, le chef du gouvernement et, à ce titre, il détermine et dirige la politique de la nation (art. 54). Après avis consultatif de l’Assemblée nationale, le président nomme les membres du gouvernement.

  • Le pouvoir législatif

Le pouvoir législatif au Bénin appartient au Parlement, qui est composé d’une seule chambre appelée l’Assemblée nationale. Il est composé de 83 députés élus tous les quatre ans au scrutin proportionnel dans 24 circonscriptions plurinominales.

 

Économie

 

Monnaie locale : Franc CFA BCEAO (XOF)
Taux de change au 17/02/2021 : 1 XOF = 0,0018 USD, 1 USD = 542,5127 XOF

1 XOF = 0,0015 EUR, 1 EUR = 655,9570 XOF

Niveau de développement : Pays à faible revenu. Corruption très importante et peu de ressources naturelles.
PIB (milliards USD) : 17,49
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) : 5,0
PIB par habitant (USD) : 1
Endettement de l’Etat (en % du PIB) : 41,4
Taux d’inflation (%) : 2,0
Emploi par secteur (en % de l’emploi total) :

 

Agriculture (38,0), Industrie (19,1), Services (42,9)
Valeur ajoutée (en % du PIB) : Agriculture (26,9), Industrie (16,3), Services (48,0)